Crédit photo : P. Forget/Sagaphoto

« Désamorcer la mort, relancer la vie »

Marcel Arnaud, professeur de neurochirurgie (1896-1977)

Crash sur le mont Sainte-Odile : l’attente…

par Bernard Laygues

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Daniel Eledut — Unsplash

Mont Sainte-Odile, le 20 jan­vier 1992 à 19 h 21. Sur ses pentes, un Air­bus A320 de la com­pa­gnie Air Inter 1, en approche de l’aéroport de Stras­bourg, vient de s’écraser. Le bilan de la catas­trophe s’établira à 87 morts et 9 sur­vi­vants (dont 2 enfants : 8 ans et 13 mois). Funeste sou­ve­nir lar­ge­ment par­ta­gé : les secours fini­ront, bien sûr, par arri­ver… mais comme les cara­bi­niers. 

Réso­nance média­tique de longue por­tée à par­tir de La Nuit du men­songe (la véri­té sur la catas­trophe du mont Sainte-Odile), chez Albin Michel. Un livre-témoi­gnage de Jean-Pierre Stu­cky (TF1) et Fran­cis Guth­le­ben (quo­ti­dien L’Alsace). L’enquête de ces deux jour­na­listes, aus­si impla­cable que minu­tieuse, et nour­rie d’abondants témoi­gnages, révèle plu­sieurs causes à l’incompréhensible retard des secours qui hante encore nombre de mémoires… Entre autres, une dys­har­mo­nie évi­dente, et qui remon­tait à loin, entre Samu et Direc­tion des sapeurs-pom­piers. Ça fait froid dans le dos, à la mesure même du temps de ce soir-là dans la région.

Retour sur « le terrain » avec France Info Grand Est 

Voi­là une situa­tion tel­le­ment incroyable qu’elle s’impose comme un cas d’école pour bien des obser­va­teurs, et sur­tout des acteurs du secours en grandes dimen­sions. Mais sûre­ment pas pour les déci­deurs appe­lés cette nuit-là à lan­cer vers le lieu du crash des équipes sem­blant plu­tôt mal coor­don­nées, mal diri­gées. Reli­sons, à par­tir de France Info Grand Est, la rela­tion des faits. Avec des pro­pos pris sur le vif de Jean-Pierre Stu­cky, alors cor­res­pon­dant de TF1 en Alsace. Le voi­ci par­mi les tout pre­miers témoins sur place dans une attente déses­pé­rante des secours. Seule clar­té dans une nuit d’encre : quelques feux dis­per­sés qu’une épaisse fumée finit par masquer.

Extrait : « Je reçois l’alerte d’un contact que j’ai dans les forces de l’ordre. Il me dit : “L’avion Lyon-Stras­bourg a dis­pa­ru et s’est pro­ba­ble­ment cra­shé dans les envi­rons de Stras­bourg.” Il est alors 20 h 20, soit une heure exac­te­ment après l’accident. Dès que j’ai l’info, le 20 heures de TF1 est encore en cours. J’alerte immé­dia­te­ment la rédac­tion, qui décide de ne pas tout de suite annon­cer le crash, parce qu’on n’en sait encore que trop peu, et par égard pour les familles des victimes. » 

Moins d’une heure plus tard, Jean-Pierre Stu­cki et son col­lègue Eric Schings [repor­ter d’images] sont en route pour rejoindre la zone de l’accident. « On ne savait pas où était pré­ci­sé­ment l’avion, on savait juste qu’il était dans le sec­teur du mont Sainte-Odile. Direc­tion la gen­dar­me­rie de Barr pour gla­ner des pré­ci­sions. Je vois bien qu’il y a beau­coup de monde et d’activité sur place, mais on nous met dehors. »

Les deux jour­na­listes cherchent mal­gré tout à se rap­pro­cher du lieu de l’accident. Ils se guident grâce aux rares per­sonnes qu’ils croisent. « Un garde fores­tier nous indique la direc­tion d’un “très gros bruit” enten­du à l’heure pré­su­mée du crash. Plus loin, trois vil­la­geois nous disent avoir sen­ti de la fumée dans un che­min. On a mar­ché une ving­taine de minutes, gui­dés par l’o­deur de kérosène. »

Pen­dant cette ving­taine de minutes, ils arpentent la forêt, dans le noir, dans le froid et le brouillard de cette nuit de jan­vier. « Gui­dés par l’odeur du kéro­sène, on arrive devant l’avion, par l’avant. Autour d’un petit feu sont ras­sem­blés quelques sur­vi­vants qui attendent les secours. Ils sont neuf, dont deux griè­ve­ment bles­sés, qui mour­ront pen­dant leur trans­port à l’hôpital. »

Il est 23 h 40 (!). Les secours n’arriveront que [encore] vingt minutes plus tard. Un laps de temps pen­dant lequel Jean-Pierre et Eric res­tent seuls avec les res­ca­pés. « On n’est plus jour­na­listes à ce moment-là. On était devant la car­casse de l’avion. Il y avait encore le feu. Mais j’ai fer­mé mes œillères. C’est l’aide aux sur­vi­vants qui a pris le pas. » 

Jean-Pierre Stu­cki a avec lui un télé­phone : les por­tables sont encore rares à cette époque. Il donne sa veste à un enfant res­ca­pé, le jeune Romain Ducloz : 8 ans [voya­geant seul, confié à une hôtesse]. Il alerte les secours, la pré­fec­ture… et son bureau pour qu’il pré­vienne aus­si de son côté les secours. 

Le jour­nal de la nuit de TF1 va bien­tôt démar­rer. « La rédac­tion m’appelle, enre­gistre une courte dis­cus­sion que j’ai avec mon rédac­teur en chef. L’échange a dû durer une minute. Je l’ai conclu en disant : “Je dois te lais­ser, il faut que j’aille faire quelque chose pour les gens qui sont là.” » La conver­sa­tion a été dif­fu­sée telle quelle dans le journal. 

À la camé­ra, son col­lègue Eric Schings ne filme que deux minutes d’images. Ce qui est extrê­me­ment peu pour un jour­na­liste face à un tel évé­ne­ment. « On a aus­si déci­dé de ne pas faire d’interviews des res­ca­pés ce soir-là. Ils nous auraient sans doute répon­du, mais on n’a pas vou­lu. On aurait pu faire un direct sur place pour le jour­nal. Mais on ne l’a pas fait. »

À minuit, plus de quatre heures trente après le crash, les pre­miers secours arrivent. L’équipe de tour­nage les éclaire grâce à la lumière de la camé­ra. Puis elle se voit priée de quit­ter les lieux. « Les sur­vi­vants s’attendaient à voir arri­ver les secours. À la place, ils ont vu débar­quer une camé­ra de télé. C’était très violent pour eux. »

 J.-P. Stu­cky se sou­vient de cette phrase pro­non­cée par l’un des sur­vi­vants : « Les vau­tours arrivent avant les secours. » « Je n’ai pas eu l’impression d’être un vau­tour ce soir-là. Nous avons eu une approche très humaine. »

Alors que trop de temps a pas­sé avant que les pre­miers sau­ve­teurs ne com­mencent à agir, cinq habi­tants de vil­lages au bas du mont, seule­ment infor­més par France Info, se trou­vaient déjà à pied d’œuvre une heure auparavant ! 

À 23 h 58, dans le flash spé­cial de TF1 pré­sen­té par Jean-Claude Nar­cy, tombe l’interview de J.-P. Stu­cky (sur place) par Jean-Pierre About (à Paris). Extrait : « Est-ce que vous avez trou­vé l’épave de l’avion ? — Tout à fait. Il y a même des bles­sés. Beau­coup [… Ils] attendent avec impa­tience les secours en ce moment. Nous venons de pré­ve­nir la gen­dar­me­rie et la pré­fec­ture. […] — C’est-à-dire, Jean-Pierre, que vous êtes les pre­miers à être arri­vés sur les lieux ; et des per­sonnes sont bles­sées et ont besoin de vous. — Tout à fait. On fait le maxi­mum pour les aider en ce moment, et j’ai vrai­ment très très peu de temps à res­ter avec vous. […] — Quelles sont les condi­tions cli­ma­tiques à cet endroit ? — Il y a un peu de vent. Il com­mence à nei­ger un petit peu ; mais c’est sur­tout les bles­sés qui ont très froid, parce qu’ils attendent depuis des heures dans ce froid… »

« La nuit du men­songe » ? Une nuit sans médecins !

Voi­ci un extrait de la lettre adres­sée au pré­fet du Bas-Rhin (27 jan­vier 1992) par neuf méde­cins anes­thé­sistes-réani­ma­teurs du Samu : « Il était 0 h 52 quand la colonne des secours médi­ca­li­sés est arri­vée… après avoir pris en charge au pas­sage une enfant res­ca­pée de 13 mois en hypo­ther­mie et en cours d’évacuation dans une VL 2) sans condi­tion­ne­ment par­ti­cu­lier. Ce n’est qu’à 1 h 15 que 13 méde­cins spé­cia­listes pour­ront arri­ver à proxi­mi­té du site. Pour­quoi la direc­tion des secours a‑t-elle déci­dé dès le départ de consi­gner les méde­cins […], le PSM 3 II, puis l’ensemble des moyens hos­pi­ta­liers et Croix-Rouge en fin de colonne ? Pour­quoi un ache­mi­ne­ment aus­si long et illo­gique par Klin­gen­thal, au lieu de rejoindre au plus vite Saint-Jacques ? (Le lieu exact était connu à l’heure de départ de la colonne d’Obernai.) 

« À aucun moment il ne fut fixé un lieu unique d’évacuation des bles­sés (PMA 4), où se seraient concen­trés les ambu­lances et les méde­cins. Aucun triage ne fut fait, aucune fiche médi­cale ne fut rédi­gée avant l’arrivée du Samu (il semble que les sapeurs-pom­piers [leur ser­vice médi­cal] n’en dis­po­saient pas). Cela explique des bran­car­dages dans tous les sens, y com­pris vers les VSAB 5(Barr et Séles­tat) se trou­vant hors de tout dis­po­si­tif, et ayant accé­dé au site par des che­mins dif­fé­rents. Il n’y eut jamais de PC avan­cé grou­pant tous les chefs de ser­vice. […] Il semble qu’un PC gen­dar­me­rie se trou­vait à proxi­mi­té. Aucun méde­cin n’y fut jamais convié. »

Par anti­ci­pa­tion, il faut ici dire un mot des autop­sies pra­ti­quées sous l’autorité du pro­fes­seur Patrice Man­gin, sur­nom­mé alors « la star de la méde­cine légale », aus­si pru­dent que savant ! Son rap­port se conclut ain­si : « Sous réserve d’antécédents médi­caux non por­tés à notre connais­sance, nous esti­mons que l’intervention des secours dans les deux pre­mières heures aurait per­mis d’enrayer l’évolution fatale des lésions sur deux vic­times. Pour quatre autres, non décé­dées immé­dia­te­ment, nous esti­mons que l’intervention des secours dans les trente pre­mières minutes aurait peut-être per­mis d’enrayer l’évolution fatale. »

Qui, sur cet évè­ne­ment excep­tion­nel, fai­sait office de grand patron des secours ? Comme il est de règle, c’était le direc­teur dépar­te­men­tal (Bas-Rhin) des Ser­vices d’incendie et de secours. Qui était ce colo­nel de sapeurs-pom­piers ? Peu importe : beau­coup de gens se sou­viennent. Sa vie comme sa retraite après le crash n’en furent pas inquié­tées. Rien à lui repro­cher ! Côté Direc­tion de la sécu­ri­té civile et Fédé­ra­tion natio­nale des sapeurs-pom­piers, silence impo­sé à ceux qui n’étaient pas du côté du manche, mais qui pour­tant vou­laient vrai­ment savoir, avec beau­coup d’intérêt et une évi­dente empa­thie. Le maga­zine de la Fédé­ra­tion, lui, s’en tira avec quelques lignes obli­gées d’admiration pour le tra­vail accom­pli par les pompiers.

Ah ! la « dis­cré­tion professionnelle »… 

Donc on ne s’étonnera pas de la lettre dudit colo­nel « adres­sée à tous les chefs de corps » du dépar­te­ment. Son objet : « Dis­cré­tion pro­fes­sion­nelle ». Ain­si déjà tout était dit. Pour­sui­vons néanmoins : 

« De récents évè­ne­ments m’ont ame­né à consta­ter que dans cer­tains cas les règles élé­men­taires de la dis­cré­tion pro­fes­sion­nelle ont été per­dues de vue. Je tiens, à ce pro­pos, à vous rap­pe­ler quelques élé­ments à ce sujet :

« “La dis­cré­tion pro­fes­sion­nelle est un aspect du secret pro­fes­sion­nel ; c’est […] l’obligation du silence impo­sé à un agent sur ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il com­prend, ou peut même déduire, dans l’exercice de ses fonc­tions. (Tri­bu­nal civil Pau, 20.6.1925)”

« Les sapeurs-pom­piers comme les autres agents com­mu­naux sont tenus de gar­der le secret pour tous les faits dont ils peuvent avoir connais­sance au cours de leur acti­vi­té et de ne pas les divul­guer, même sans inten­tion de nuire à un tiers. »

On n’éprouve guère de mal à com­prendre ce pro­pos. C’est qu’à l’issue des opé­ra­tions de secours, de retour dans les casernes concer­nées, les langues se délièrent et allèrent bon train. De quoi échan­ger entre pom­piers pro­fes­sion­nels de garde dans telle ou telle caserne impor­tante et nom­breux volon­taires mobi­li­sés (par sirènes com­mu­nales) à par­tir de leurs centres sub­ur­bains ou ruraux, à 40 kilo­mètres à la ronde. Impres­sions et images s’étaient fixées dans les têtes. Sur­tout chez ceux qui, un peu infor­més de la situa­tion, n’avaient guère sup­por­té de stag­ner trop long­temps auprès des engins de secours sans ordre de départ. « Il sem­blait que l’on atten­dait quelque chose. Qui ? Quoi ? », dira un pom­pier de base, encore bien loin des ana­lyses de J.-P. Stu­cki et F. Guth­le­ben, dont les révé­la­tions n’ont jamais été mises en question : 

« Oui, des pas­sa­gers sont morts faute de secours rapides. Oui, des erreurs mani­festes ont été com­mises. Oui, les men­songes des auto­ri­tés sont légion, pour cou­vrir de mor­telles incom­pé­tences. » Et de pré­ci­ser : « Grande excuse, la météo. […] Dans une inter­view sur France-Inter à 22 h 30 […], la pré­fec­ture du Bas-Rhin parle de “brouillard à cou­per au cou­teau” et de “condi­tions assez pénibles”. Dans les semaines qui suivent, l’argument est repris et ampli­fié : quelques flo­cons tom­bés des arbres se trans­forment en une tem­pête de neige, les nor­males sai­son­nières en un froid sibé­rien, et de pai­sibles pentes vos­giennes du mont Sainte-Odile deviennent des mon­tagnes inac­ces­sibles. […] Ceux qui ont souf­fert des condi­tions météo sont les sur­vi­vants, bles­sés, gre­lot­tant de froid, déses­pé­rant de voir arri­ver enfin quelqu’un. Pas les hommes et femmes des secours, aguer­ris, entraî­nés, équi­pés de ran­gers et de vestes de cuir… Nous les avons vus tra­vailler. Ce serait leur faire injure d’imaginer qu’un peu de vent, quelques flo­cons de neige ou un sen­tier fores­tier aient pu les arrê­ter. […] 

« Le crash du mont Sainte-Odile fait-il la preuve de l’i­nef­fi­ca­ci­té des plans de secours en vigueur en France ? Com­ment admettre que quatre heures trente soient néces­saires pour retrou­ver une épave à quelques kilo­mètres de la capi­tale euro­péenne ? Com­ment admettre qu’un bles­sé ne soit opé­ré que sept heures après son éva­cua­tion du lieu de l’ac­ci­dent ? Com­ment admettre que les méde­cins anes­thé­sistes-réani­ma­teurs n’aient jamais eu accès à l’é­pave et n’aient jamais pu exa­mi­ner les corps des victimes ? » 

À l’appui des deux auteurs de La Nuit du men­songe, un nom pres­ti­gieux for­gé au long d’une brillante car­rière pro­fes­sion­nelle : le pro­fes­seur Louis Lareng, alors pré­sident du Syn­di­cat natio­nal de l’aide médi­cale urgente. Extrait de son com­mu­ni­qué du 25 mars 1992 : « À la suite de l’accident sur­ve­nu sur le mont Sainte-Odile le 20 jan­vier 1992, j’ai immé­dia­te­ment été pré­oc­cu­pé de consta­ter l’absence de par­ti­ci­pa­tion des Samu aux secours médi­caux, alors même que le centre hos­pi­ta­lier uni­ver­si­taire de Stras­bourg dis­po­sait de moyens impor­tants. J’ai deman­dé à Mon­sieur le Ministre de la San­té de pro­cé­der à une enquête dans le but de tirer pro­fit des ensei­gne­ments que cette situa­tion mal­heu­reuse ne devrait pas man­quer de nous apporter. »

Les choses s’avéreraient-elles tout autres aujourd’hui ? Oui, si nous en croyons des infor­ma­teurs dont le sérieux et les connais­sances nous paraissent au-des­sus de tout soupçon.

Retour au livre : « [Hors] pro­blème de ges­tion des com­pé­tences, le colo­nel Ber­nard Modé­ré, [alors] direc­teur du Ser­vice d’incendie et de secours de Meurthe-et-Moselle [a signi­fié que sur son ter­ri­toire], ensemble, méde­cins et pom­piers ont mis au point une sorte de bible, véri­table règle­ment opé­ra­tion­nel pour les risques chi­miques, les acci­dents de foule, les séismes, etc. Chaque cas est pré­vu. Pas besoin de réflé­chir. Pas de perte de temps. “Notre pro­blème, explique le colo­nel Modé­ré dans L’Express du 22 octobre 1992, c’est qu’on ne peut pas se per­mettre d’être bons la pro­chaine fois. Il faut être bons tout de suite.” D’autre part, chaque catas­trophe sur­ve­nue ailleurs est dis­sé­quée pour en tirer les divers enseignements. »

Un procès tronqué

Le plus impor­tant en matière d’aéronautique jamais tenu en France, le pro­cès tant atten­du eut lieu à Col­mar en 2006, près de quinze ans après l’évènement. Neuf semaines de débats judi­ciaires autour d’Airbus, d’Air Inter et du pilo­tage… Sans la moindre mise en cause des secours. Trop com­pli­qué ? Trop loin des faits ? Trop ris­qué face à l’opinion publique ? Comme, inver­se­ment, face à des groupes de pres­sion sur la défen­sive ? Cela aus­si fait froid dans le dos…

  1. La com­pa­gnie inté­rieure Air Inter a rejoint Air France en 1997.[]
  2. Voi­ture de liai­son.[]
  3. Poste sani­taire mobile.[]
  4. Poste médi­cal avan­cé.[]
  5. Véhi­cules de secours aux asphyxiés et bles­sés (VSAB). Aujourd’hui : véhi­cules de secours et d’assistance aux vic­times (VSAV).[]
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